J'ai testé la chute libre en soufflerie illustration article de blog
Québec,  Voyages & Activités

Mon expérience de simulateur de chute libre & découverte du Bodyflight à Montréal

Tu aimes les sensations fortes ? Tu veux découvrir une nouvelle expérience ? Allez hop, je t’embarque avec moi pour une simulation de chute libre et une découverte du Bodyflight qui te donnera le sourire et une bonne décharge d’adrénaline. Pas besoin d’être un pro du parachutisme ou un casse-cou, tout se passe en intérieur, encadré par un moniteur et en toute sécurité. Pourtant crois-moi, les sensations seront au rendez-vous. Prends ma main, enfile ta combinaison, et oublie tout ce que tu as connu avant !


J’ai la chance d’avoir une meilleure amie qui, si elle ne me suit pas dans mes aventures, me permet d’en vivre quand même de mon côté. Connaissant mon goût pour les activités qui décoiffent, dans tous les sens du terme, la voilà qui m’offre 4 vols dans un simulateur de chute libre chez SkyVenture, tout près de Montréal. Après avoir déjà sauté en parachute et à l’élastique, cette expérience vient compléter mon palmarès. Je pourrai donc te faire un petit comparatif assez détaillé.
Tant pis pour le suspens, je t’annonce d’emblée que c’est tout aussi euphorisant !

Si comme moi, tu aimes savoir ce qui t’attend quand tu testes quelques chose pour la première fois, je vais tout t’expliquer. Mais d’abord :


C’est quoi la simulation de chute libre ?

En voilà une bonne question. Je suis sûre que tu as une petite idée n’est-ce pas ? Oui, tout est (presque) dans le nom, mais ça vaut le coup d’expliquer.
Cette brillante invention te permet de vivre les sensations uniques et grisantes d’une chute libre, tout en étant en intérieur.
Pour cela, tu ne pourras pas te passer d’une bonne dose de vent en pleine face, qui va littéralement te maintenir dans les airs, à l’intérieur d’une soufflerie géante.
En l’occurrence, si tu n’auras pas à vivre le vol en avion et ce moment terrifiant et excitant de sauter dans le vide à 4km du sol, tu vas vivre le meilleur des sensations d’un saut. En plus long, plus safe (du moins, sans le stress de « mon parachute va-t-il s’ouvrir?), et plus libre ! Le nom du sport que tu vas découvrir ? Le Bodyflight !

Je vole déjà


Comment ça se passe ?

À l’arrivée chez Skyventure, je me sens à la fois sereine et excitée. Après avoir donné mon nom à une des hôtesses d’accueil, souriante et sympa, elle me conduit vers un écran tactile au mur pour m’inscrire. Tu valides tes informations, puis tu es invité à signer une décharge juste au cas où tu te ferais mal (ou que tu tapes une crise pour ne plus jamais redescendre, je ne sais plus…)
Plus qu’à attendre sagement en regardant un des écrans du hall d’accueil qui te montre ce qui se passe en direct dans la soufflerie avant de monter à l’étage. J’en profite aussi pour lire les panneaux « le saviez-vous » présents un peu partout qui m’apprennent plein de choses. Par exemple, c’est au Québec qu’a ouvert la toute première soufflerie ouverte au public en 1980. Je teste donc une activité typique de la belle province 🙂

La chambre de vol, entourée d’un couloir et de chaises pour le public en délire


Je fais partie d’un groupe d’environ 10 personnes, tous débutants. Lorsque tout le monde est là, notre monitrice vient nous chercher. Il s’agira pour nous de la charmante et adorable Elvira, seule fille de l’équipe d’instructeurs !
C’est parti pour la première étape : après une brève introduction, on nous diffuse une vidéo d’information bien réalisée et plutôt complète. J’apprends la bonne posture pour un vol réussi, je découvre les gestes simples de base pour communiquer avec ses mains. À ce stade-là, j’essaye de me concentrer et de retenir le maximum d’infos, mais mon esprit vole un peu déjà.

Les gestes de base à connaitre pour communiquer avec ton instructeur pendant ton vol


Apprendre la bonne posture et les bons gestes

Après ces quelques minutes, Elvira revient avec nous sur chacun des points abordés, avec bonne humeur et pédagogie. Je me sens vraiment en confiance et je sens qu’on sera entre de bonnes mains. Cependant, tout reste pour le moment théorique, et je me demande si je saurai appliquer ces précieux conseils en situation. Je vais bien vite le savoir ! C’est le moment d’enfiler sa combinaison rouge de superhéros. Pour compléter ta panoplie, un casque (qui peut être utile, tu verras), des lunettes souples et une paire de boules quies. L’adrénaline commence à monter, surtout que je serai la première à m’envoler.

Tu l’as sens la fierté d’aller sur Mars/ de faire du Bodyflight ?

Casque sur la tête, oreilles bouchées, vision réduite par les lunettes, tu pénètres dans l’antichambre vitrée de la soufflerie, où un banc t’attend. Une vitre nous sépare encore du cœur de la machine : la chambre d’envol.
Tu t’imagines presque faire partie d’un entraînement pour une mission d’astronaute (le premier métier que j’ai voulu faire à 5 ans).
J’apprends que mes 4 vols seront divisés en 3 : 2 de 1 minute, un dernier de 2 minutes avec possibilité de passer les 30 dernières secondes à voltiger un peu avec un instructeur pour 10$ supplémentaires.

L’attente avant la toute première envolée dans le couloir de la soufflerie


Ma première envolée

Même assise, mes jambes tapent un rythme imaginaire, mes doigts vivent leur propre vie, je compte les secondes qui me séparent de ma première envolée. Après avoir pu observer un duo élève/instructeur à l’œuvre juste avant moi, un sourire déjà plaqué au visage, Elvira me fait signe de me lever. C’est parti, je me positionne à l’entrée de la soufflerie, les bras croisés sur la poitrine. Le bruit empli la salle, je devine la puissance colossale du vent qui va m’accueillir. J’ai cette petite boule de stress positif qui apparait en une seconde. Je prends une inspiration et GO ! Je m’élance, aussi pleine d’assurance que possible tout en écartant les bras. Il te suffit de t’incliner et de te « laisser tomber ». Tu verras, tu n’iras pas bien loin.

Wahou ! Je vole !! Elvira est avec moi dans la soufflerie mais reste debout, me portant légèrement et accompagnant mes gestes. Les premières secondes sont ébouriffantes. Tu flottes, soutenue par un mur de vent qui te maintient en l’air, oui, mais pas stable pour autant ! Le but du jeu à cet instant est de parvenir à adopter la bonne position : horizontale, mais pas raide, les jambes ni trop tendues ni trop pliées, le bassin basculé en avant pour que tes hanches soient la partie la plus basse de ton corps. Quant aux bras, ils doivent être pliés plus ou moins en angle droit de façon à toujours voir tes mains devant toi. Autant dire que la théorie vue seulement quelques minutes plus tôt peut facilement s’envoler en même temps que toi.

Je vole ! Premières secondes riches en émotions


Communiquer avec son instructeur

Un des réflexes est d’ailleurs de regarder en bas. Il n’y a pourtant rien à y voir (on oublie vite qu’on se trouve au-dessus de moteurs géants, protégés par un sol en filet). Hop, on relève le menton et on essaye de garder le contact avec l’instructeur. Avec ses mains, elle est là pour m’indiquer si je dois revoir ma position. Et c’est là toute la difficulté de brancher suffisamment ton cerveau alors que tu es en apesanteur. Tout se mélange : l’euphorie du moment, tes sensations inédites, une envie de rire tout autant que de réussir ton vol. En modifiant légèrement la position de tes membres, tu sens tout de suite que ta trajectoire change, mais tu n’as aucune idée de quoi faire pour quel résultat. Pour ce premier vol, Elvira ne me lâche pas beaucoup, même si je n’ai aucune conscience de si elle me tient ou non.

Combien j’ai de doigts là ? Mon instructrice m’indique que je dois tendre un peu mes jambes


Je laisse échapper quelques cris d’euphorie, et me déplace dans la chambre. Les vents sont forts, sans être agressifs : un moniteur est présent dans un petit local vitré qui donne directement sur la chambre. Il ajuste la vitesse selon le poids, ta position et ton expérience. Les 60 secondes passent vite, mais sont suffisantes pour une première envolée. J’ai le temps de me familiariser avec les sensations, et pour ma part, de tourner sur moi-même et approcher, voire toucher plusieurs fois les bords vitrés de la chambre. Quand ça arrive, il te suffit de repousser en douceur le mur avec tes mains pour le voir s’éloigner.

Déjà l’heure de sortir (bien que j’ai mis quelques bonnes secondes à le comprendre). Tu agrippes avec tes mains les bords de l’entrée et tu projettes tes jambes sur le sol. Te voilà revenu sur la terre ferme. Je lance un « c’est génial » à la cantonade, personne ne me répond mais je suis contente.
Elvira est tout sourire et me fait comprendre que tout s’est bien passé. Un conseil pour la suite : essayer de maintenir un axe plus droit au niveau des hanches. Mais ça, je le comprendrai plus tard.

Je vole toute seule ! La sensation grisante pendant un vol en soufflerie devant un public en délire


Seconde envolée : mes progrès en bodyflight

Me revoilà assise à l’autre bout du banc, observant avec plaisir le passage de mes camarades d’un jour qui m’accompagneront peut-être en mission interstellaire.
Moins de 10 minutes après, je suis de nouveau en position de départ : c’est repartiiiiiii ! Les sensations sont définitivement magiques.
Je ne sais pas pour toi, mais LE pouvoir que je voudrai avoir est celui de voler. Clairement, c’est mon rêve ultime, et c’est Noël quand ce genre de sensation s’invite (trop rarement) dans mon sommeil.
Et bien je vis à ce moment-là la sensation la plus proche que j’ai pu expérimenter. Imagine : oublie une seconde le vent, le casque et le bruit. Tu VOLES. Libéré de la pesanteur, tu ne pèses plus rien, n’a plus la moindre contrainte corporelle, tu flottes et te déplaces sans toucher terre.

Lors de ce second vol, je vais avoir droit à un moment de plénitude et de fierté : lâchée par ma monitrice, je prends mes marques et bouge à l’intérieur de la chambre quand soudain, et sans trop comprendre comment, je m’envole de plusieurs mètres encore plus haut !
Me voilà seule, montant sereinement mais rapidement avec la sensation que rien ne pourra m’arrêter. L’image me traverse l’esprit une seconde que je vais peut-être toucher le plafond, j’ai presque envie de crier « allez salut! » mais me voilà qui redescend. Je me déplace assez vite et évite d’ailleurs de justesse de passer par la sortie. C’est tout simplement génial, et je me sens étrangement très fière de moi.

Allez hop, je met les voiles !


I believe I can fly

Je sais que mon corps a déjà commencé à comprendre de lui-même certaines positions même si je prends conscience du niveau d’expertise et de l’incroyable maitrise que demande la pratique de ce sport. Chaque geste a son importance, de la position des mains à celui de ta colonne, qui doit rester bien dans l’axe, mon point faible. Ça se traduit d’ailleurs par des déplacements incontrôlables qui te poussent d’un côté ou de l’autre de la chambre. J’ai aussi l’occasion de faire la toupie et de tournoyer sans avoir rien demandé. Non, non, je ne veux pas vomir ici ni sur la vidéo souvenir.

Cette envolée est aussi intense, mais encore plus satisfaisante grâce à une meilleure maitrise (non maitrisée) de mes gestes. L’envolée est plus fluide, la liberté encore plus grande, et toujours, cette sensation indescriptible de flotter. Les secondes s’égrainent vite, je sors déjà dans le couloir, dans un jeté de jambes assuré. Elvira me fait des signes enthousiastes et ultra-encourageants sur mes prouesses de débutantes. Assise sur le banc, à côté de l’élève plus expérimentée que moi, celle-ci me tape sur l’épaule et me dit que j’ai fait du bon boulot. Hey, mais je vole encore !


Troisième et dernière envolée : on passe à la vitesse supérieure

Me voilà déjà prête à m’élancer pour mon dernier vol. Celui-ci durera 2 minutes, avec 30 secondes finales accompagnées d’un instructeur pour connaitre d’autres sensations.
Go ! Je ne sais pas si Elvira m’a laissé une plus grande liberté encore, toujours est-il que je lutte un peu plus. Mon vol est assez désordonné, je descends en frôlant le sol, je remonte, je tournoie, je vais d’un côté et de l’autre. À un moment, bam, mon coude tape assez violemment la vitre que je n’ai pas vue arriver si vite. Malgré ce côté jeune oiseau fou, je m’éclate toujours autant (pas contre la vitre, non !)

Les premières secondes à l’entrée dans la soufflerie : se laisser aller pour s’envoler


Je me sens un peu comme le bébé dans l’eau de la pochette de Nirvana. On a d’ailleurs tous un peu l’air de nouveaux-né qui flottent dans les airs, certains franchement souriants voir hilares, d’autres plus concentrés ou tendus. Dans la vie de tous les jours, on est tous tellement cloués au sol, par la physique et les soucis, portant notre propre poids comme celui de la routine. Marcher, courir, rouler, c’est très bien. Mais voler ? C’est un niveau au-dessus !
En parlant de niveau au-dessus, il est déjà l’heure des 30 dernières secondes. Le moniteur attrape ma combi, Marcel met les gaz, pas le temps de réfléchir qu’on s’élance comme deux fusées vers le haut de la chambre.

Le vol en tandem

Bon, là on plaisante plus. On tournoie ensemble et je ne comprends plus rien. Puis, on redescend, bravant le vent surpuissant, avant de remonter encore. 3 cycles qui s’enchainent pendant lesquels la respiration est presque coupée. Je retrouve cette sensation de trop d’air en rafale dans mes narines que j’ai éprouvées lors des premières secondes de saut en parachute. Pour être sincère, pas le plus agréable, mais ça doit se régler très facilement en portant un pince-nez ou mieux, un casque intégral (que portent d’ailleurs les moniteurs et pros).

Super instructif de jouer dans la cour des grands, mais finalement, le fait d’être portée et de perdre tout contrôle créé un contraste presque trop violent. J’aurai préféré, je pense, que mon dernier vol soit divisé en deux comme je l’aurai pensé : un de 60 secondes comme précédemment, puis un dernier de 30 secondes libres avant d’enchainer avec le moniteur. Tout ça prouve en tout cas si besoin était que le bodyflight est ultra technique et demande des heures de travail et une grande maitrise. Je suis donc vraiment contente d’avoir pu vivre ce moment plus sportif.

Vol en tandem en soufflerie : danser dans les airs avec des vents de 250km/h
L’intensité du vol en tandem en soufflerie : une expérience qui décoiffe

En sortant, je suis euphorique. J’ai pris une vraie bonne claque en vivant ces moments d’une intensité incroyable. Je parle un peu trop vite, en souriant un peu trop. Je rends ma combinaison et retire mes lunettes qui me laisseront des magnifiques traces, moins longtemps cependant que mon expérience sur mon moral. À ce moment-précis, j’ai la certitude que ce n’est pas la dernière fois que je vole en soufflerie.

Le bilan

J’échange un peu avec Elvira, histoire de ne pas revenir trop vite au monde normal où on marche sur deux jambes (quel ennui). Tu le devines, le bilan est ultra positif. J’ai tendance à vivre les choses à fond, et en prenant tout très à cœur. Cette activité hors du commun vient donc s’ajouter à la liste des choses qui m’ont vraiment enthousiasmées. C’est une expérience que tu peux difficilement vivre à moitié.

Déjà, tu dois être un minimum engagé dans le moment présent : ton corps va vite te faire ressentir si tu n’es pas assez concentré. Tout l’enjeu (et la difficulté) est de te détendre au maximum sans pour autant te laisser totalement aller. Ensuite, tu vas quand même vivre quelque chose d’unique et d’extraordinaire, avec des sensations que tu n’as aucune chance de vivre autrement. Et ça, c’est suffisamment rare pour ne pas se laisser tenter, non ?
Pour ne rien gâcher, si tu as l’occasion de tester ça chez Skyventure : le staff est ultra sympa et compétent.

Ma super instructrice, moi-même, et mes cheveux en grève


Le petit plus chez Skyventure : observer des pros et des athlètes du bodyflight

J’ai du mal à quitter l’endroit…ça tombe bien, tu peux rester observer les entrainements de pros du bodyflight ! Ici viennent voler les athlètes du pays en vue des compétitions nationales et internationales. Je passe une bonne demi-heure à rêver devant les figures acrobatiques de ces sportifs pas comme les autres, à la fois artistes et têtes brulées. Un des seuls sports que je trouve fascinant à regarder : entre Matrix et Marvel !

Entrainement de pros du Bodyflight : la grande classe

Tu veux aller encore plus haut ? Suis les cours de l’académie de Bodyflight et deviens tunneliste !

Si tu deviens accro, sache que tu pourras passer le programme Premier P.A.S. (Progression assistée en soufflerie) et obtenir le statut de tunneliste. Encadré par des entraineurs qualifié, tu pourras développer de vraies habiletés et effectuer toi aussi des figures dans les airs. De quoi apprivoiser ce nouvel élément avec la pratique d’un sport unique.

Quelles différences avec le saut en parachute ?

Bonne question ! Plusieurs différences majeures peuvent être facilement trouvées. En l’occurence, uniquement des avantages. Voilà ce que je peux te dire pour que tu puisses y voir plus clair.

  • Tu ne sautes pas ! Et encore moins d’un avion en vol à 4km du sol…
    Ici, la mise en situation est douce, depuis le sol, où tu dois juste te « laisser tomber » sereinement en laissant faire le vent.

  • Tu es seul à voler, même si ton instructeur ne te quitte pas dans la chambre de vol. En parachute, lors d’un baptême en tandem, tu es harnachée à ton moniteur qui décide de tout (et tant mieux). L’impression de subir est donc plus forte et la confiance doit être totale.
  • La durée de « chute » est plus longue en soufflerie. Lors d’un saut en parachute, quand on enlève les toutes premières secondes à toute vitesse à la sortie de l’avion (vécue assez violemment pour moi) et la décente en parachute, la chute libre passe très vite. Ici, tu profites d’une minute entière dédiée à cette partie.
  • C’est moins violent. J’ai beaucoup moins « subis » la puissance du vent. Tu pourras le voir sur la vidéo à venir : le visage n’est pas totalement déformé, tu peux facilement sourire, respirer, évoluer. Tout semble très zen (ça l’est quand même moins en vrai). En parachute, tu as une impression constante d’un mur entier de vent implacable.
  • Tu peux enchainer les envolées facilement et sans ressentir trop de fatigue. Une fois terminé, je me sentais très bien, un état un peu flottant, mais pas épuisée. Lors de mon saut en parachute, non seulement j’ai été prise d’une nausée aussi brutale que soudaine pendant la partie parachute, mais l’expérience m’a totalement cassée. J’ai été incapable de faire quoi que ce soit durant tout le reste de la journée et soirée. Je te rassure, pas de soucis ici. Par contre, dès le lendemain, surprise : des courbatures ! Un peu partout, qui ont duré deux jours. Je te le redis : c’est un véritable sport.


La chute libre en soufflerie : pour qui ?

Sincèrement : pour tout le monde.
Pour les courageux, les téméraires, les casses-cou toujours partants.
Mais aussi pour les plus timides, les réfléchis, ceux qui hésitent à se lancer, les peureux. Il te faut juste un peu de curiosité, envie de découverte et de rires, retrouver ou entretenir ton âme d’enfant. Une fois ta combinaison enfilée, il n’y a plus de statut social, plus d’image qui compte : juste s’amuser et laisser s’envoler tous tes soucis en même temps que toi.

D’ailleurs, Skyventure permet à tout le monde de voler, y compris les personnes atteintes de handicap physique ou intellectuel, ainsi que les personnes dont le poids excède les limites habituelles. Une véritable ouverture à souligner et à encourager.

Je te garantis un plaisir sincère, un joli défi à relever facilement et une fierté quand tu auras atterri. De mon côté, je réfléchis déjà à mes prochaines envolées (une réduction est proposée pour une seconde expérience dans les 4 mois). Dans deux trois séances, j’appelle la Nasa.


Infos pratiques

Le site internet de Skyventure, super bien fait et riche en infos
: Centropolis, 2700, av. du Cosmodôme à Laval (Québec)
Horaires : Fermé le lundi. De 9h ou 10 à 22h
Tarif : entre 58$ et 68$ hors taxe pour 2 envolées.
Vol en tandem : 10$ à rajouter à la fin de ton vol pour 30 secondes
Vidéo et photos souvenir en vente sur place après ton vol.

Ex PVTiste à Montréal de retour en France, minimaliste/multipassions : Viveuse de bonnes aventures qui partage ses périples ailleurs et intérieurs. Espère t'intéresser, te faire voyager, échanger avec toi et changer le monde :)

One Comment

  • JFA

    Magnifique expérience superbement racontée… On y est, on sent monter l’adrénaline, on vole avec toi ! … la petite citation de Lionel Richie me fait encore rire bien après l’avoir lue ! … et Nirvana je ne l’avais pas vu venir, bravo ! Bon, pour le parachute ou le saut à l’élastique, ça n’est pas gagné… mais après une telle description il va falloir que j’essaie la chute libre ! MERCI !!!!

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