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Etats-Unis,  Voyages & Activités

DÉCOUVRIR SEATTLE : INCONTOURNABLES ET COUPS DE COEUR DE LA VILLE DU GRUNGE


Direction le nord de la Côte Nord Ouest américaine pour découvrir Seattle et ses atouts. Indissociable de son histoire musicale unique et passionnante, cette ville portuaire m’a toujours intriguée et attirée. À la fois artistique, pleine de surprises et de personnalité, je suis tombée sous son charme et je partage avec toi cette découverte à travers mes coups de cœur. Enfile ta plus belle chemise en flanelle, on part vers la ville émeraude de l’état de Washington.


My Own Journey à Seattle

Ma visite de Seattle s’inscrit totalement dans ma vision de ce blog. Te proposer mes découvertes et périples avec mes ressentis, un peu comme si je t’embarquais avec moi comme un ou une ami(e). Je ne te donnerai pas une vision aseptisée que tu pourras retrouver dans n’importe quel guide.
J’ai débarqué à Seattle avec mes goûts, ma passion pour la musique et mes émotions. Je te parlerai donc de mon parcours particulier à travers cette ville insolite et attachante.
My Own Journeys, c’est ça. Ma propre version, pour t’encourager à vivre la tienne.

Embarquement immédiat pour Seattle

Au programme de ma découverte de Seattle

L’essentiel de ma visite de Seattle s’est concentrée en 2 jours. Cependant, voici comment s’est organisé mon séjour autour de la ville :

Jour 1 :
Pike Market
Gum Wall
Hard Rock Café
Maison de Kurt Cobain
Sunset sur Olympic Sculpture Park

Jour 2 :
Musée MoPOP
Statue de Chris Cornell
Space Needle
Coucher de soleil Kerry Park
Restaurant

Jour 3 :
Visite d’Aberdeen sur les traces de Kurt Cobain
Discovery Park
Restaurant et bar

Jour 4 :
Journée sur San Juan Islands

Jour 5 :
Départ pour Vancouver


De Montréal à Seattle

Vivre à Montréal et sur le continent américain comporte de nombreux avantages. Parmi eux, le fait que les destinations canadiennes et Américaines soient accessibles en quelques heures de voiture ou d’avion. C’est pendant mon PVT au Canada et en planifiant notre road-trip dans les Rocheuses que la visite de Seattle s’est imposée naturellement.

Découvrir une nouvelle ville américaine est toujours un bonheur tout particulier pour moi. Alors quand la ville en question parle directement à une grande partie de ma vie, la musique, la visite promet d’être mémorable. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis laissée portée par son marché, ses rues et son ambiance unique.

Pour planter le décor, sache que j’ai eu la grande chance d’être hébergée par mon cousin qui y a posé ses bagages il y a 10 ans et n’est jamais reparti depuis. Un autre rebelle de la famille, qui a gravi les échelons de son rêve américain en même temps que celle d’une grande entreprise locale. J’avais donc l’incroyable confort et l’économie certaine de ne pas avoir à trouver, pour une fois, un de mes fameux bons plans logement.

Dès l’aéroport, j’ai senti le Rock


De l’aéroport de Seattle au centre ville

Nous avons voyagé avec la compagnie Delta Airlines, pour un vol avec escale à Minneapolis à 230 CAD (environ 150 euros).
Après un atterrissage à Seattle, l’option la plus économique reste le train pour se rendre en centre-ville, qui part directement de l’aéroport.
Installés pour une bonne demi-heure de trajet, c’était sans compter la panne qui nous stoppe à un arrêt de banlieue. Largués sur un trottoir de banlieue sous un léger crachin, on cède finalement pour un Uber, qui ne nous coûtera que 6$ pour la fin du trajet. De façon générale, utiliser Uber se révélera très avantageux à Seattle tout au long du séjour, notamment via l’option « UberPool », qui permet de partager la course avec d’autres voyageurs.

La route luisante sous les lumières de la ville oriente la discussion avec le chauffeur sur la traditionnelle météo. Seattle est connue pour ses pluies fréquentes et son temps maussade. Quand je lui demande si l’été est bel et bien fini en ce début de septembre, le conducteur m’assure que oui, rieur et navré. Heureusement, il se trompait.

Finalement, nous arrivons à près de minuit dans l’appartement confortable en plein centre-ville, quartier Belltown. Il est temps de dormir quelques heures. Demain, je découvre Seattle en plein jour.

Entre industries et océan

Premier jour à Seattle

Au programme de la matinée ?
D’abord, un réveil en douceur, à arpenter le quartier autour de l’appartement, idéalement situé sur la 1st Avenue, près de la Space Needle.
Les premières impressions des villes sont uniques et donnent souvent le ton pour la suite. Ici, on se sent vite à l’aise, et les premières minutes de marche semblent étonnamment familières. Et en effet, Seattle dégagera cette atmosphère unique tout le long du séjour : accueillante, attachante et pleine de personnalité. Ni fade ni extravagante.

Pas de brunch ou de grand petit-déjeuner aujourd’hui, on se contente d’acheter deux trois trucs à manger dans une épicerie sur le chemin pour un coté « vraie vie » (et économique).
Au détour d’une rue, nous croisons la route d’une femme manifestement sous l’emprise de drogues. C’est aussi ça, les grandes villes américaines. La détresse psychologique et les ravages de la consommation de substances qui montrent leurs vrais visages un peu partout.


Découverte du Marché de Pike Place à Seattle

Après ces toutes premières présentations, nous nous dirigeons vers le fameux Marché de Pike Place, un des plus anciens des États-Unis. Inauguré en 1907, il fait partie des incontournables de la ville. De plus, son emplacement est idéal, surplombant le front de mer.
Les marchés couverts sont toujours un bon moyen de comprendre une ville dans ce qu’elle a d’authentique, de terre à terre. Comme un voyage dans le temps, quand le traditionnel côtoie les évolutions modernes de la consommation.

Avant d’y entrer, on s’imprègne d’abord de l’atmosphère qui règne autour. Parmi les boutiques à proximité directe du Pike Market, le tout premier Starbucks, ouvert en 1971 ou encore la fromagerie Beecher’s, qui allèche les passants en fabriquant son fromage directement derrière une vitre. Sous ces airs de boutique d’antan, la création de la marque ne date en fait que de 2003.

panneau post alley seattle
Autour du Pike Market
Des chaises de mur, pratique !


Un pianiste inspiré anime la rue, ça sent l’été et la décontraction. Pour parfaire le tableau américain, un gros camion rouge Coca Cola se poste devant les néons de même couleur qui annoncent le Public Market.

Un pianiste de rue face au Pike Market
Could it BE more american ?


Au coeur du marché de Pike Place

Entrons ! Une des attractions ici : l’animation crée par les poissonniers. Ils sont connus pour s’envoyer la marchandise entre eux, voire par-dessus les clients, avec le sourire et en donnant de la voix. Une certaine idée du poisson volant. Si l’anecdote me faisait rire il y a 10 ans de cela, j’avoue ne pas m’être attardée en passant devant les étals…

Le marché est accueillant, pas très grand. Au-delà de la nourriture, on y trouve quelques stands de vêtements et d’accessoires un brin hippie, de cosmétiques et de souvenirs.

A l’intèrieur du Pike Market


Après en avoir fait le tour, nous recherchons un coin tranquille où se poser. On trouve notre bonheur juste à côté du Sound View Café. Pour bénéficier de la même vue sur le Pier sans payer le prix, il suffit de se poser sur les sièges gratuits face à la baie vitrée qui trône ici.

L’endroit est parfait pour y manger nos sandwichs fait maison, les yeux plongés vers le front de mer et sa grande roue.
D’ici, une belle surprise nous attend encore en repérant quelques marches qui grimpent à coté de nous.
On monte ?

Pike Place Urban Garden : un jardin suspendu à Seattle

Les marches débouchent sur une terrasse en rooftop ultra-accueillante. Plus précisément, il s’agit d’un jardin aménagé : le Pike Place Urban Garden. Une idée géniale initiée et mise en place en 2013. A l’aide de matériaux de récupération du marché, un groupe de bénévoles l’entretient et offre ainsi un lieu d’échanges, de convivialité et de repos aux visiteurs et locaux.

Sous un soleil éclatant, l’endroit est un petit trésor dans la ville. Plans de tomates et d’herbes aromatiques côtoient les petites tables et chaises en fer forgé. La vue est encore une fois magnifique, entre buildings et océan. Charmant et atypique.
En lisant les affichages, j’apprends que la production de ce potager participatif est reversée à des banques alimentaires.
Une découverte que je te recommande franchement.


Pike Place Urban Garden, petit îlot de verdure
Toute la magie des contrastes
Une jolie mouette qui pose près de la grande roue


Gum Wall : l’attraction insolite de Seattle

Après ce moment de détente sur les toits de Seattle, il est temps de découvrir une autre curiosité, un peu moins charmante, mais pour le moins étonnante. Et collante. Le Gum Wall ! Le mur chewing-gum. On fera difficilement plus littéral. Il s’agit d’une ruelle dont les lonnnnnng murs de briquettes rouges sont intégralement recouverts de chewing-gums mâchés et abandonnés ici. Sorte d’œuvre urbaine indescriptible, elle vaut le déplacement si tu es du genre curieux et pas trop germophobe.

La folie a commencé dans les années 90 où clients et employés du théâtre attenant ont pris l’habitude de se débarrasser de leurs chewing-gums ici. La suite s’étale aujourd’hui sur des mètres de toutes les couleurs et bactéries possibles. Ce qui frappe, au-delà de la vue, c’est bien l’odeur. On est sur des notes de vieux vin sucré et rance, des senteurs acides et alcoolisées. Une overdose de glucose.

Oeuvre d’art urbaine : le gum wall de Seattle


Parmi les pépites qu’on trouve entre les morceaux collants, des clins d’œil doux amers sous la forme de polaroids englués. Une boule rose ou verte rageusement collée sur des visages jadis aimés. Ou encore des dizaines d’abeilles qui viennent butiner les sucreries de fortune.
Pour l’anecdote, le mur a été entièrement (et pour la première fois) nettoyé en 2015. Il a également été voté « seconde attraction touristique la plus riche en germes » par Tripadvisor. Vous voilà prévenus 🙂

L’expérience est déroutante, coupe-faim efficace à l’heure du goûter. Cependant, j’ai quand même craqué pour une boule de chewing-gum de la machine postée judicieusement ici. Mais il a fini dans une poubelle.
Quittons cet endroit pour poursuivre la découverte de la ville.

À quelques minutes de marche se trouve le Hard Rock Café de la ville, let’s go !


Le Hard-Rock café de Seattle

C’était pourtant une idée brillante, ces bars restaurants qui célèbrent la culture rock et la musique live, jusque dans leur nom. Malheureusement, force est de constater que je suis bien souvent déçue par mes dernières visites de la célèbre chaine. Oui, c’est l’occasion de voir quelques beaux instruments et vestiges rock accrochés aux murs. Mais la diffusion de pop moderne ou hip-pop ici a le don de m’irriter. Cette famille musicale est déjà absente des médias de tous bords, mais c’est apparemment trop demander que d’espérer en entendre sortir des baffles d’un lieu qui s’appelle Hard Rock…

Hard-rock café de Seattle


S’il y a bien un Hard Rock Café qui devrait montrer l’exemple, c’est celui de Seattle non ? En faisant abstraction de la bande-son, il se trouve tout de même ici des items cultes ayant appartenu à Alice in Chains, Soundgarden, Pearl Jam, Nirvana, Foo Fighters ou encore Jimi Hendrix. Je me plonge également dans la lecture laborieuse de la lettre incendiaire qu’a envoyée Courtney Love au Spin Magazine suite à un incident avec Madonna…

Guitares et basses grunges au mur


McGraw Square

Avant de poursuivre dans le côté grunge de la force, nous nous posons quelques instants sur la petite place McGraw Square en plein Downtown.
Entre le monorail qui passe au-dessus, les foodtrucks colorés et cet échiquier géant au sol, le lieu est cool et attachant. De quoi souffler un peu avant de remonter 25 ans an arrière, vers les derniers moments de Kurt Cobain.

McGraw Square et ses food trucks
Le monorail s’envole au-dessus de nos têtes


La dernière maison de Kurt Cobain

Après ces découvertes citadines, l’après-midi sera en effet consacré à une visite qui me tient à coeur. La dernière maison de Kurt Cobain, leader chanteur & guitariste de Nirvana. Comme je l’ai dis, Seattle sera pour moi toujours pleinement liée à son histoire musicale, notamment Grunge. Quatre groupes constituent le « Big Four » de ce courant bien plus subtil et complexe qu’il n’y parait. Nirvana bien sûr, mais également Soundgarden, Pearl Jam et Alice in Chains. 3 de ces 4 groupes ont connu la perte tragique de leur leader. Et celui dont tout le monde parle, car parti en pleine gloire après une prodigieuse ascension, c’est bien Kurt Cobain.


Sur les traces de Kurt Cobain

Mon histoire avec le groupe remonte au collège. Je me souviens même précisément du moment où j’ai compris que cette musique m’avait saisie pour ne plus jamais me lâcher. J’étais en 5ᵉ, et je travaillais sur un exposé, avec l’album Nevermind qui tournait sur ma chaine hifi.

Savoir que cette même gamine va se rendre sur les lieux qui a porté ce courant musical a quelque chose de magique. Oui, l’histoire est lourde et tragique. Oui, c’était il y a 25 ans. Mais la passion est intacte, immortelle.
Kurt a fini ses jours dans une belle propriété d’un quartier résidentiel, un peu en dehors de la ville. L’adresse ? 151-171 Lake Washington Blvd E.
Je te raconte ce moment riche en émotions dans un article dédié.

La dernière demeure de Kurt Cobain


Coucher de soleil à l’Olympic Sculpture Park à Seattle

Après cette visite unique, nous rentrons dans le centre-ville de Seattle en Uber. Avec l’option Pool, le trajet est vraiment intéressant et nous partageons le trajet avec deux autres voyageurs. Nous arriverons juste à temps pour le coucher de soleil au bord de l’eau. Le spot de ce soir sera l’Olympic Sculpture Park.

Créé par le Seattle Art Museum (SAM) dont il dépend, ce parc situé sur le waterfront distille des oeuvres contemporaines à même la pelouse. Parmi elles, l’impressionnant Eagle d’Alexander Calder qui attire les regard au sein de ce musée à ciel ouvert.

Quelques chaises appellent à la contemplation. On s’y installe, prêt pour le spectacle du sunset. Derrière nous, la Space Needle. Devant, l’eau, les ferries qui font leurs va-et-vient, et le Mont Reigner, ce volcan mythique qui disparait derrière la brume. Un moment parfait qui embrasse les contrastes de Seattle. Un côté industriel, nature et intemporel à la fois.

La journée de marche et d’émotions se fait ressentir, ce soir, ça sera pizza à l’appartement. La vraie vie quoi.

Les ferrys sur la Baie Elliott
Contempler le spectacle depuis l’Olympic Scultpture Parc
Oeuvre contemporaine : le Eagle de Alexander Calder
Sunset sur le Olympic Scultpture Park

Jour 2 à Seattle

Visiter le Musée MoPop

Nouveau réveil à Seattle. Aujourd’hui, une visite au musée de la Culture Pop est prévue. Il ouvre à 10h et on peut s’y rendre à pied depuis l’appartement.
Je sais d’avance qu’il va me plaire, mais je ne me doutais pas à quel point.
Au programme ? Des expositions sur Pearl Jam, Nirvana, et Jimi Hendrix, mais également le cinéma d’horreur, la science-fiction et les jeux vidéos. Enfin, un véritable laboratoire musical où jammer et s’enregistrer complète le tout, pour en rajouter dans le genre musée de rêve.
Pour m’accompagner pendant ma visite hallucinante du MoPOP, c’est par là.

L’incroyable musée de la pop culture


La statue de Chris Cornell à Seattle

Après cette journée incroyable, nous sortons un peu déboussolés. Crois-moi, passer une journée entière dans un musée ne m’étais jamais arrivé, et je serais bien restée plusieurs heures supplémentaires. Avant de pouvoir profiter d’un nouveau coucher de soleil, je me mets à la recherche de la statue hommage de Chris Cornell, musicien et chanteur fabuleux des groupes Soundgarden puis Audioslave.

Mort de façon tragique en mai 2017, le leader d’un des big four du Grunge de Seattle trône à présent tout près du musée depuis octobre 2018. La vue de la statue éveille des sentiments étranges, un certain malaise et malgré tout beaucoup d’émotions. L’exercice difficile de la sculpture rend rarement justice aux traits d’un visage. Pourtant, je ne retiens que l’hommage, la terrible raison qui fait que je ne verrai plus Chris Cornell sur scène mais bel et bien immortel, sous les traits hasardeux d’une statue qui a le mérite d’exister.


La Space Needle : tour futuriste de Seattle

Le musée est situé tout près de la Space Needle, cette aiguille de béton qui s’élance vers le ciel. Cette tour de 158m, construite en 1962 pour l’exposition universelle, est devenue un des symboles de la ville de Seattle.
Elle représente à elle seule ce mélange futuriste et vintage propre à la ville. Pour monter dans la soucoupe volante à son sommet, il faudra débourser 22 $. À propos de tête dans les étoiles, je viens d’en prendre plein les yeux au MoPOP et passe mon tour pour cette fois.


Kerry Park : le parfait spot pour un sunset à Seattle

Pour finir en beauté cette journée passionnante, notre choix se porte sur le point de vue du Kerry Parc. Situé sur les hauteurs de la ville, dans un quartier bourgeois, ce mini parc offre un magnifique panorama. Cependant, pour s’y rendre (gratuitement), il va falloir marcher. Une façon de se reconnecter à la ville, en l’arpentant en cette fin de journée toujours aussi douce. Il faut une bonne vingtaine de minutes pour parvenir au but.

À l’arrivée, on cherche le fameux parc. Pour réaliser que c’est uniquement ce petit bout de pelouse, au-dessus d’une colline. Quelques bancs déjà occupés, un muret de pierres qui accueille les poseurs frénétiques en quête du cliché parfait. Mais surtout, cette vue magique sur les grattes-ciels.

Golden hour depuis le Kerry Parc et sa vue imprenable


En continuant un peu plus loin, un second spot, un peu plus calme, offre sa vue dégagée sur l’horizon maritime. Le ciel a déjà changé de couleurs, faisant varier ses teintes de minute en minute. L’atmosphère change aussi, plus mystérieuse. Quand la nuit est bel et bien là, un retour sur Kerry Park permet d’embrasser la skyline illuminée. Les photographes finissent leur timelapse. La brume s’enroule autour des grattes-ciel. Le quartier s’est éclairé, les belles maisons font rêver à une vie américaine avec vue sur le pacifique.

Coucher de soleil avec vue sur le Pacifique
La skyline de Seattle by night


Manger pas cher à Seattle : Thomas Street Warehouse

Il est temps de revenir sur nos pas pour manger un bout. Seattle est une ville chère, mais il existe quelques bonnes options économiques, y compris dans un bar/restaurant. Nous tombons par hasard sur le Thomas Street Warehouse, qui annonce des prix à partir de 5,95 dollars le plat (7,95 depuis).
Sans le réaliser sur le moment, ce restaurant fait en fait partie du groupe Warehouse, originaire de Vancouver, qui a développé son concept à travers tout le Canada.

Amis du Québec et de Montréal, tu connais sûrement « l’Entrepôt » sur l’avenue Mont-Royal dans le quartier du plateau ? Et bien voici son petit frère de Seattle !
Le concept est simple : un endroit où boire un coup et manger un plat pas cher. Ici, l’ambiance est rock, la musique excellente, tout comme notre Mac n’Cheese et Hamburger végétarien. En résumé, l’endroit parfait pour nous et un très bon plan !


Jour 3 : Visiter Aberdeen, retour vers le début de Nirvana

Aujourd’hui, c’est un voyage dans le temps sur les traces de Kurt Cobain qui s’annonce. Direction Aberdeen, petite ville morose qui a vu naitre Nirvana.
Pour en savoir plus et embarquer avec moi dans ce pèlerinage authentique, c’est par ici.

Devant la maison d’enfance de Kurt Cobain


Nous rentrons en fin de journée de notre périple, le cœur et la tête remplis de souvenirs. Et si on prolongeait le voyage dans le temps vers les années 90 ? En tant que chanteuse et fan de ces vibrantes années grunges et alternatives, être à Seattle est une source inépuisable d’inspiration. Parmi ces influences qui me portent encore aujourd’hui, un des groupes symboliques de la ville : Temple of the Dog. Leur unique album est devenu culte, tout comme le single Hunger Strike qui y est associé. Son clip m’a toujours particulièrement touché et a été tourné pas très loin d’ici, au Discovery Park. On y va ?


Discovery Park version grunge

Le soleil décline quand nous prenons la route vers ce parc qui borde l’océan pacifique et propose près de 20 km de sentiers entre mer et forêts.
Outre ces possibilités de promenades, le parc constitue un véritable havre de paix en dehors de la ville, et un sanctuaire pour de nombreux animaux. On y dénombre pas moins de 270 espèces d’oiseaux, et on y a déjà aperçu un coyote, un ours noir et un puma !

Pour un bon aperçu de la diversité du lieu, le Discovery Park Loop Trail permet d’arpenter le parc en 4,5 km. Malheureusement, notre arrivée tardive ne permettra pas d’y accéder. Qu’à cela ne tienne, nous sommes ici pour apercevoir la fameuse plage d’un de mes clips préférés, avec vue sur le West Point Light, ce joli phare toujours actif.
Il fait nuit à présent, et nous trouvons un moyen de nous rapprocher du sable le cœur battant. En partie car c’est interdit d’être ici, mais surtout parce que je reconnais l’endroit que j’ai tant de fois vu sur un écran. Je reviendrai te découvrir, cher parc, et je chanterai moi aussi entre les roseaux de ta plage symbolique.

Il est temps maintenant de regagner la ville, où une sortie est prévue.

Le phare du Discovery Park dans le clip Hunger Strike



Nuit blanche à Seattle

Ce soir, ça sera restaurant et bar, guidés par mon cousin et sa femme Jessica. Plus que jamais, l’impression d’être ici un peu chez moi, grâce à ces moments hors du temps qu’offre le voyage. Retrouver un membre de sa famille à 10000 km de notre pays d’origine a décidément quelque chose de magique. Merci Xavier !


– Black Bottle : taverne cosy et branchée

Notre petit groupe se dirige ce soir vers le Black Bottle, un bar restaurant dans le genre taverne chic. La déco est soignée et accueillante. Coté carte, le lieu propose des tapas variés du plus simple au plus travaillé accompagnés de cocktails, vins et bières. Enfin, le tout est excellent, et l’ambiance feutrée est propice aux discussions. Classe et convivial, en bref, parfait !


– Screwdriver Bar : un bar vintage et rock à Seattle

Nous nous dirigeons ensuite vers un bar très particulier. Nous allons au Screwdriver Bar, et ce n’est pas par hasard. Choisi par Jessica, elle me raconte une anecdote qui me fait briller les yeux. En effet, il se murmure qu’une salle en sous-sol a servi de salle de répétition à Nirvana au début des années 90, entre l’enregistrement des albums In Utero et Nevermind. Plutôt incroyable non ? La ville à elle-seule a tant de choses à raconter sur ses illustres musiciens. Mais se rendre ici me rapproche un peu plus de sa légende. Qui sait ce que ces murs pourraient raconter…

Quoi qu’il en soit, c’est un coup de cœur pour l’endroit plein de personnalité et chaleureux. On y déguste une bonne bière dans une ambiance décontractée, entre jukebox et déco qui met en avant la culture pop de Seattle. Une belle découverte !


Jour 4 : Les Iles San Juan

Cette dernière journée sera dédiée à la découverte de l’ile San Juan, dans l’espoir d’y observer la fragile population d’orques résidentes du sud. En effet, cet archipel d’îles entre les États-Unis et Vancouver est une destination rêvée pour les amoureux des cétacés. Ça valait bien le coup de tenter notre chance… Pour cela, il faudra embarquer sur un Ferry depuis la ville d’Anacortes à 1h30 de Seattle.
Je te raconterai cet épisode dans un article dédié.

Le Lime Kiln Point sur l’île San Juan, à la recherche des orques

Dernier jour : de Seattle à Vancouver


Un café pour la route ? Starbucks Reserve Roastery

Avant de quitter Seattle pour rejoindre Vancouver, mon cousin nous emmène dans le Starbucks Reserve Roastery, un lieu atypique au sein de la marque. Dès l’entrée, la décoration nous transporte dans un univers autour de la torréfaction du café, réalisée sur place. Ici, la visite se veut plus authentique, immersive et véritable expérience. Ça sent bon, c’est beau, les pâtisseries et les parts de pizzas sont alléchantes et complètent le côté « laboratoire du café », un peu « Charlie et le caféterie ».


See you, Seattle

Seattle, je prendrais bien un autre café avec toi, mais c’est un bus qui m’attend, direction l’autre côté de la frontière et ta cousine canadienne.
Vancouver sera la prochaine étape de mon voyage qui nous conduira vers les Rocheuses. Mais ça, c’est une autre histoire.

Tu m’as enchantée Seattle, tu m’as accueillie comme je suis. Avec tes secrets, ton océan omniprésent, ta nature, ton acier et ton béton, ton visage brut et authentique. Et surtout, ta vibrante musique, la passion qui t’anime encore.

Il parait qu’il pleut beaucoup trop chez toi. Tu pardonneras ce cliché, mais il pleut dans mon cœur de te quitter. On se reverra, je le sais.


À faire la prochaine fois :

– Découvrir l’âme du quartier de Frémont. Une insolite statue de troll (et de Lénine) s’y cachent.
– Se rendre en ferry sur l’île Bainbridge depuis le Pier 52
– Flâner dans Pioneer Square, le cœur historique de la ville
– Enfin, prendre de la hauteur sur une des tours de Seattle. Pourquoi pas la Columbia Center, plus haute que la Space Needle.

I’ll be back, Seattle !




Ex PVTiste à Montréal de retour en France, minimaliste/multipassions : Viveuse de bonnes aventures qui partage ses périples ailleurs et intérieurs. Espère t'intéresser, te faire voyager, échanger avec toi et changer le monde :)

2 Comments

  • Gaelle

    Une de fois de plus j’ai été litteralement embarqué, ta facon d’ecrire est parfaite,j’adore avoir tes ressentis tout au long de l’article.
    C’est justement ce qui est intéressant quand on lit un article sur un blog. Par ou commencer, d’abord c’est bête mais je suis restée un moment sur les chaises de murs haha j’adore c’est génial je trouve?.
    Ca donne vraiment envie de découvrir cette ville,j’adore finalement cette association entre l’océan et la ville la vraie.
    Le space needle est impressionnant moi je crois que je serai montée hihi
    Et ce jardin amenagé,qu’elle belle idée je trouve ça génial,et en plus c’est beau.Ca a du etre beaucoups de moments fort,entre la musique, le clip de la plage ect je suis heureuse que tu l’ai vécu parce que je sais que c’etait un de tes rêves.
    Le mur de chewings gums haha Ca me choque qu’il y ai l’odeur et tout,ecoute une forme d’art,mais bon je crois que je serai trop hypocondriaque pour m’en approcher haha et entre parenthese Ca ne m’a pas du tout étonné que le tien finisse a la poubelle.
    C’est une chance d’avoir ton cousin la bas et qu’ils t’on fait en plus découvrir ce bar avec le fameux sous sol…c’est incroyable et j’imagine bien ton emotion.
    Merci beaucoup pour ce voyage a Seattle, j’ai été emportee avec toi grace aux pouvoirs des mots et tes belles photos j’ai vraiment passé un super moment a te lire.
    Bravo pour cette qualité d’écriture, et surtout pour savoir si bien transmettre tes émotions, c’est pour moi a chaque fois un super voyage et je regrette toujours quand la fin dr l’article arrive hihi mais je sais qu’il y en aura d’autres. Bravo pour tout et merci

  • Alias Chantal

    C’est Une chance de pouvoir aller à la découverte de Seattle ,
    C’ est Une chance d’Être aussi curieuse que tu l’es
    C’est une chance d’avoir ce tallent fou pour l’écriture
    C’est superbement bien raconté,
    Encore une fois tu m’as embarqué,
    Bravo pour ton travail, et tes sublimes photos comme d’habitude.❤️

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