illustration article isla mujeres
Mexique,  Voyages & Activités

Road-trip Mexique 1/7 : de Cancun à Isla Mujeres

Cher lecteur, je t’emmène pour une série d’articles hauts en couleurs et riches en aventures. Tu vas me suivre à la découverte du Yucatán pendant 10 jours, et je te promets que tu ne vas pas t’ennuyer. Partout, la découverte, le soleil, et des paysages uniques. Première étape ? La douceur de l’île d’Isla Mujeres. Ce voyage est le plus intense que j’ai vécu, pour plusieurs raisons. Accroche-toi, ça ne sera pas toujours aussi reposant…


Ce voyage est à ce jour le plus dépaysant, celui qui m’a le plus émerveillé, mais le plus éprouvant aussi. Je vais y vivre des moments magiques et cauchemardesques. Je vais m’y sentir merveilleusement bien mais aussi franchir mes limites physiques face à un soleil implacable. Et tu sauras tout, avec authenticité et émotions, comme j’aime le faire.
Je te rappelle que ces articles ne seront illustrés que de quelques photos sauvées de mon vieux téléphone.


Tout commence à Montréal, un jour de juin. Direction l’aéroport, en Uber à 40 $, un luxe que je ne me paye généralement pas. Bingo, j’y oublie mes lunettes de soleil et le réalise juste quand le chauffeur vient de partir. Je les récupérerai au retour à Montréal, mais en attendant, je vais devoir en acheter très vite au Mexique. Je ne me doutais pas à ce moment-là que j’allais perdre bien plus pendant le voyage…

Allez, accroche-toi, cette fois c’est parti, cap vers Cancún, Yucatán, Mexique. Un pays que je ne pensais jamais visiter.


Arrivées à Cancún

En 4h30 d’un vol sans histoire (moi qui étais limite phobique il y a quelque temps, le virus du voyage m’a immunisé), nous allons atterrir dans un climat tropical. Chaleur humide, quelque peu étouffante, qui va nous coller à la peau…

Première étape : récupérer la voiture de location. Une certaine appréhension de ce côté-là, que ça soit pour la procédure ou le tarif qu’on espère sans mauvaise surprise. On apprend que le bureau d’Enterprise se trouve à l’extérieur de l’aéroport, et qu’on va s’y rendre en navette… Après 10 minutes de route, la transaction se passe on ne peut mieux. Le personnel est charmant, efficace et surtout, rassurant. Il devance nos questions et dissipe toutes les craintes.

En effet, il n’est pas rare (au Canada également) d’avoir de mauvaises surprises sur le prix une fois en agence, notamment pour le choix d’une fameuse assurance en plus. Nous optons d’ailleurs pour une sécurité supplémentaire au prix raisonnable de 6 $ par jour pour une couverture totale. Et tu verras, on a bien fait. La voiture est automatique et surtout, elle a l’air conditionné.

En route vers le port pour se rendre à Isla Mujeres.

Pour autant, nous n’allons pas nous en servir beaucoup ces premiers jours car nous allons directement vers notre première étape : le port de Puerto Juarez. De là, un bateau nous emmènera en 30 minutes vers Isla Mujeres.
Vamos ! On roule à Cancún, dans une chaleur déjà étouffante qui me fait douter dans un premier temps de l’état de marche de la climatisation. J’adore ces premiers instants où tu prends possession d’un nouveau paysage, d’un nouveau pays. Ces premières impressions sont tellement subjectives.
Avant de quitter la ville, nous nous arrêtons dans un Wallmart, avec la bonne surprise d’y trouver des buffets à salades et plats préparés. Le plan parfait pour un premier repas rapide, pas cher et sain. Après le voyage en avion et la courte nuit qui précédait le départ, ça me fait un bien fou.

Ma quête de la crème solaire idéale, biodégradable, naturelle et minérale commence, quand une pharmacie du coin refuse mon cash. C’est bien la première fois qu’on n’accepte que les paiements par carte. Tant pis, plus de temps à perdre, Isla Mujeres nous attend !
Je me dis aussi très naïvement que je trouverai des lunettes de soleil pas chères là-bas également.
(note à moi-même et à toi : insiste à Cancún si tu as besoin de cosmétiques particuliers ou d’objets précis. Ailleurs, ça sera beaucoup plus difficile…)


Prendre le bateau de Cancún vers Isla Mujeres

Arrivés au port, à la recherche d’un parking. Il y en a plusieurs, qui proposent des durées variables. Dans notre cas, nous récupérerons la voiture le lendemain. Là encore, un peu peur de se faire avoir coté tarifs, qui augmentent d’année en année. À l’heure où j’écris, été 2019, 150 pesos la journée.
Les bateaux navettes partent toutes les 30 minutes environ. On loupe pile un bateau quand un gars commence à taper la discute à base de « vous venez d’arriver ? « . Je perds patience quand ça passe à « hey, il faut prendre des couleurs ! » et que je comprends que c’était juste une sorte de rabatteur pour une quelconque activité. Bon…on prendra le prochain. Et ouais Bobby, ça pour prendre des couleurs, je vais en prendre…

30 minutes plus tard, je monte enfin dans le bateau, qui nous emmène vers ce choix de l’île des femmes. Pourquoi là-bas ? L’envie de découvrir le plus de paysages possible, une ambiance qui promet d’être vivante, des plages magnifiques qui ne souffrent pas du mal du moment : les sargasses.

Ces algues brunes envahissantes sont devenues au fil des années un problème capital, pour le tourisme bien sûr mais évidemment pour la nature. Elles ont littéralement changé le visage de bon nombre de plages paradisiaques de la côte Mexicaine. En cause ? Un cocktail terrible…


Ce qui cause la prolifération des sargasses


Le réchauffement climatique, qui créé des conditions très favorables au développement exponentiel des algues, avec en prime un effet « bouillon de culture » bactérien.
Le rejet dans l’eau de produits chimiques et autres engrais dû à l’agriculture intensive, notamment au Brésil via le fleuve Amazone. Tristement d’actualité avec ce coup de projecteur brûlant…
La réduction massive de la population de poissons qui se nourrissent des algues, entre autre à cause de la pêche excessive.

Photo tirée de la page DB Red de Monitoreo del Sargazo Cancún qui informe de la situation problématique des Sargasses sur les plages.


Oui tu l’as compris, l’homme est de nouveau tout en haut de la pyramide, brisant l’équilibre naturel. Le côté cynique ? Lorsqu’un problème écologique majeur touche au porte-monnaie, à savoir le tourisme, ces mêmes hommes vont plus volontiers essayer de trouver une solution à ce problème. Seulement voilà, parfois les solutions impliquent des changements drastiques d’habitudes, et un vrai travail de groupe. Pas uniquement pour nettoyer les plages devant les hôtels…
Localement, des pistes pour exploiter les sargasses récoltées commencent à se développer. Une façon d’utiliser cette ressource naturelle à bon escient.

Selon les courants, les algues vont et viennent de façon plus ou moins intenses, et se déposent dans des zones variables. C’est en fonction de ces changements que nous avons aussi orienté notre road-trip.
À Isla Mujeres, les plages étaient épargnées. Tu peux suivre l’évolution des algues sur plusieurs pages sur Facebook, qui informent quasiment en temps réel de la situation.


L’arrivée à Isla Mujeres : couleurs, chaleur et chihuahuas.

Après une traversée rapide en bateau, nous accostons sur l’île. Première impression : des couleurs, de la vie, un soleil toujours aussi implacable. Notre airbnb est à quelques minutes à peine du port. J’ai hâte de me poser un peu avant de découvrir les paysages et la plage.
Notre logement se situe derrière un petit snack/restaurant d’une rue animée. L’accueil est sympathique, le petit chihuahua qui règne ici (le premier d’une longue liste) adorable.
Notre première chambre est très simple, petite, donnant sur des murs mais propre et climatisée, avec une salle de bain privée. Tout ce dont on a besoin. Hop, juste le temps d’enfiler un maillot avant de filer sur la plage.
Le ciel est un peu couvert, et je ne réalise pas encore à ce moment-là que c’est une chance. Le soleil sera moins intense, et la baignade tout aussi agréable.


Dans les rues d’Isla Mujeres

La Playa Norte, situé tout au nord de l’île n’est qu’à quelques minutes de marche. Je découvre à cette occasion l’atmosphère à la fois détendue et vivante des rues. Beaucoup de boutiques de souvenirs, des commerces très touristiques, des supérettes et dépanneurs (je ne connaissais pas encore les OXXO que je trouverai ensuite partout sur ma route).
Je croise vite les fameuses voitures de golfs qui pullulent sur l’île et remplacent les vrais véhicules. Sauf qu’elles roulent aussi à essence. Bien que pratiques, elles sont assez pénibles à éviter quand tu n’es que piéton. En louer une aurait été bien utile pour aller à l’autre bout de l’île, mais je n’ai pas envie de faire la course.


Avant de profiter de la plage, deux achats indispensables : lunettes de soleil et crème solaire.

Evidemment, je fais ma difficile face aux lunettes des boutiques de rues. Ce sont toutes ou presque des fausses Ray-Ban à des prix variables, mais toujours trop chères pour ce que c’est (et au goût discutable). Je finirai par changer d’avis quelques jours plus tard en désespoir de cause…


Une crème solaire qui respecte les océans et les coraux

Coté crème solaire, une condition : on parle enfin de plus en plus des ravages causés par nos protections solaires sur l’océan. Et oui, qui y pensait vraiment à cette pollution des eaux avant qu’on nous en parle ?
En cause, les éléments qui composent les filtres chimiques, et qui agissent en véritables destructeurs des organismes aquatiques. Une catastrophe de plus à notre actif.
C’est d’autant frappant quand on voyage dans des zones où la nature est époustouflante mais aucune mer n’est épargnée. On ne voit ensuite plus jamais du même œil les rayons de produits solaires toujours autorisés à la vente malgré leur action néfaste avérée.
À Hawaï, un projet de loi à d’ailleurs été adopté, visant à interdire la vente d’écrans solaires contenant de l’oxybenzone et de l’octinoxate, en cause dans la destruction de la biosphère marine.
Plusieurs marques ont réagi et proposent aujourd’hui des alternatives presque parfaites.


J’ai eu pas mal de difficultés à trouver des infos en amont sur les produits qui seraient en vente ici. Je trouve dans une boutique la gamme Maya Solar qui semble réunir tous les critères. C’est une marque basée dans le Yucatan qui utilise également des ingrédients locaux. J’ai confiance et je suis contente de mon achat sauf que la texture est sincèrement désagréable. Oui, ça colle, c’est plus « crayeux », l’odeur est étrange. Je suis très sensible aux sensations sur la peau, que ce soient des tissus, des crèmes, de l’eau de mer qui sèche…Mais hors de question de céder aux sirènes de la pétrochimie polluante aux belles textures glissantes.

Les produits Maya Solar sont une bonne alternative respectueuse des milieux aquatiques


J’ai choisi l’indice maximal de 50SPF mais tu verras par la suite que la protection fut clairement insuffisante. Je n’ai pas assez de recul pour mettre en cause la crème, mais les UV ici n’ont quant à eux rien à voir avec ce que j’ai connu. Si tu as un retour à me faire, je t’écoute.

Me voilà parée, je peux enfin me baigner !


Première plage à Isla Mujeres

L’arrivée sur la plage est une vraie récompense.
Ce premier contact avec l’eau d’ici est inoubliable : avec les yeux d’abord. La couleur nous appelle, cristalline et turquoise. Peu profonde et chaude, c’est un bonheur d’y entrer, de laisser son action apaisante immédiate immédiatement son œuvre. Le sable est doux, blanc, parfait. Un rire nerveux s’invite. Ce matin, nous quittions Montréal, et cet après-midi, avec une petite heure de décalage en notre faveur, nous voici à barboter dans la mer des Caraïbes.

Le voyage est magique, la vie est belle, la nature paradisiaque.

La magnifique plage de Playa Norte à Isla Mujeres
Le joli ponton du coté des hôtels

Nul besoin de loger dans un de ces hôtels luxueux qui bordent la plage pour en profiter. Encore moins de diffuser de la musique ici. Quel son serait plus agréable que le va-et-vient des vagues légères ? Pourtant malheureusement, les clients qui ont cédé à l’appel du farniente all inclusive nous font profiter de leur sens de la fête en cette fin de journée mexicaine. Sur les chaises longues, le temps doit apparemment être meublé par de la mauvaise pop et des cocktails colorés.
Je fais abstraction…le décor m’y aide. La plage est heureusement presque déserte. Le temps s’étiiiiiire.

La plus belle des invitations


Premier repas et soirée à Isla Mujeres


Après la première plage, place au premier repas. En se promenant dans les rues en ce début de soirée, notre choix se porte vers un petit restaurant sur la place : Pico de Gallo.
Nous sommes seuls, on s’installe sur la petite terrasse, l’air est chaud, des enfants jouent au basket à côté. Une scène typique dans un cadre déjà familier. Au menu, de délicieux burritos végétariens à 130 pesos. Le service est lent et réduit au minimum, mais rien d’autre ne compte à ce moment-là que de bien manger et se détendre. Profiter.

Après ce repas typique, je veux découvrir les rues plus animées, plus touristiques aussi. L’ambiance est joyeuse, vivante, les bars et restaurants ne sont pourtant pas bondés : on sent que l’effervescence de la saison hivernale est bel et bien passée, pour laisser place à un été qui deviendra de plus en plus étouffant. Je filme avec ma défunte caméra, je m’imprègne de ce climat insulaire aux accents caribéens. C’est une véritable découverte pour moi, qui n’a de « latine » que mes origines méditerranéennes.


Churros et street-art

En passant devant des stands de nourritures dans les rues, je les vois : les churros ! Ceux qui m’ont manqué quand je vivais en région parisienne, et que j’ai brièvement retrouvé l’été avant mon départ pour le Québec. Ces beignets me ramènent à beaucoup de souvenirs de fêtes de village du sud de la France chaque été. Je craque donc évidemment pour une douzaine, au sucre et un peu de cannelle, et ils sont, comme je l’espérais, les meilleurs que j’ai jamais mangés. Légers (oui oui), croustillants, parfaits. Un vrai bonheur. Le nom du stand ? « Churros Zuñiga ». J’accepte les colis si tu y vas.

Après ce dessert très doux, dans tous les sens du terme, nous profitons encore des rues, plus ou moins animées, jusqu’à arriver en bord de mer et la longer. Ces fameux murets que l’on retrouve dans toutes les villes portuaires, longeant le sable. Le bruit des vagues la nuit est encore plus apaisant, l’eau noire où se reflète la lune, mystère et lumières scintillantes. Un vrai décor de vacances, où se mêlent nostalgie et découvertes. La promenade nocturne se poursuit dans les rues calmes. Nous croisons quelques magnifiques street-art et marchons jusqu’à ce que la fatigue nous ramène dans notre chambre, pour un sommeil réparateur.


Réveil à Isla Mujeres

Premier réveil Mexicain ! Ça mérite bien un brunch non ? Mais avant, retour à la plage, déjà plus tard qu’on l’aurait bien voulu.
L’atmosphère est plus calme, les terrasses des hôtels quasiment vides. Une belle jetée nous fait de l’œil, mais elle se situe justement du côté des complexes hôteliers.
Pour atteindre cette partie de la plage, il faut payer un droit d’accès par un pont ou loger dans un des hôtels. Il est toujours possible de tricher en passant par l’eau, étrangement plus profonde ici que la normale… De là à penser que le sable a été creusé pour empêcher trop de monde de marcher pour atteindre l’autre rive il n’y a qu’un pas…difficile à réaliser donc.


Tant pis pour la jetée, on restera bien sagement du côté nature jusqu’à ce que la faim se réveille franchement. Ça tombe bien, vers les 11h, des bateaux ont envahi l’horizon, la plage retrouve son aspect plus « resort » : il est temps de la quitter.
Pour le brunch, j’hésite entre Q Bravo repéré la veille sur la place et Elements of the Sea. C’est vers ce dernier qu’on se dirige. La petite terrasse où circule un peu d’air, l’ambiance très décontractée et la ruelle tranquille me décident, ainsi que la carte aux produits bios et maison. L’accueil est chaleureux, le patron s’avère être un Français baroudeur installé au Mexique depuis de nombreuses années. Il nous donne quelques conseils, et on en apprend un peu plus sur l’île.

Coté brunchs, ils sont tous sur la même base de pain et confitures, tous fait maison, thé ou café et jus d’orange pressé. Pour le reste, j’opte pour le brunch « Elements », qui propose des oeufs brouillés au chaya, une sorte d’épinard : délicieux. Le « Mexican » propose quant à lui deux œufs frits sur des tortillas avec haricots noirs et tomates cuisinées. Parfait. Ils sont à 120 pesos chacun.

Le soleil est à présent au Zenith, la chaleur difficile à supporter. Nous n’avons pas de programme défini, nous savons juste qu’une autre étape nous attend déjà ce soir. Pour ne pas partir trop vite, retour sur une nouvelle plage.
Mais avant, nous entrons dans l’église Parroquia Inmaculada Concepción. Un joli moment de découverte, et, soyons honnête, une belle manière de se mettre à l’ombre. En sortant, je vois un vieil monsieur balancer calmement une bouteille de coca en plastique vide sur le sol. A deux pas d’une poubelle.
Comme d’habitude, je la ramasse et la jette au bon endroit devant lui.
Nous sommes sur une île, à deux pas de la mer. Et c’est un local. Je suis désespérée…

Marcher quelques minutes en plein soleil est déjà laborieux. Arrivés sur la plage, il sera impossible de rester ici sans parasol. Ça tombe bien, des chaises longues protégées peuplent le sable, louées à la journée par les différents bars. Elles sont tentantes, juste pour quelques minutes…Hop, j’alterne entre l’eau et une chaise abandonnée par sa précédente loueuse. Et j’en profite jusqu’à ce qu’on m’invite à payer. Nous sommes maintenant en milieu d’après-midi, il est temps de regagner le port, retour sur Cancún pour mieux la quitter pour de nouvelles aventures.


Retour sur Cancún et départ vers Pisté

Après avoir récupéré la voiture sur le parking du port (et payé un jour de plus que prévu : pensez-y, c’est la date du jour qui prime, pas les 24h effectives), nous nous arrêtons dans un centre commercial pour y trouver de quoi manger un bout avant de prendre la route. Nous n’avons pas réalisé à ce moment-là que nous aurions dû y faire quelques courses pour le repas du soir et le petit déjeuner du lendemain. Aussi, si vous croisez un vrai supermarché, soyez prévoyants ! Ça compte aussi pour les crèmes apaisantes après-soleil, crois-moi…

Pour visiter les fameuses ruines de Chichen Itza, la question s’était posée : y aller tôt le matin comme il est souvent conseillé, ou opter pour un cénote d’abord et se rendre sur le site touristique en fin de journée, pour y voir la lumière décliner. Les horaires ont décidé pour nous (bien que, j’y reviendrai, les infos ne soient pas si simples à trouver…) : nous irons dès l’ouverture à 8h si on y arrive, car le site ferme tôt pour se préparer au spectacle son et lumières du soir.

Je me met donc en recherche d’un lieu où dormir via airbnb dans Pisté, la petite ville à quelques minutes des ruines. J’y valide une chambre avec salle de bain privée dans une dépendance installée dans le jardin de locaux. Nous avons 2h de route pour y arriver.


Arrivée à Pisté

Il fait déjà nuit quand nous cherchons l’adresse exacte du lieu. La communication avec l’hôte est fluide et elle m’envoie l’adresse exacte par Whatsapp. Pratique ! La petite dépendance est très correcte pour ce soir. Il y a un bon lit, l’air conditionné et une petite salle de bain toute simple. L’unique miroir de l’ensemble me fait réaliser tardivement que j’ai bien brûlé…sans aucun doute les quelques heures de l’après-midi où le soleil était terrible. Bon…Il va vraiment falloir faire TRÈS attention. L’indice UV de l’été mexicain est sans comparaison avec tout ce que j’ai connu jusqu’à présent. La douleur commence à apparaitre…

Nous nous mettons en quête d’un repas pour ce soir et d’une crème qui pourrait apaiser ça. Si je trouve un gel à base d’aloe vera (et de tout un tas d’ingrédients pas bons et allergènes en plus) dans un petit comptoir de pharmacie ouvert 24h24, le repas s’avère beaucoup plus compliqué…
Pas le choix, nous nous rabattons sur un OXXO, la supérette/dépanneur qu’on trouve partout ici. Aucun choix sans viande ou sans cuisson…ça sera donc un grand yaourt au muesli et des madeleines. La tristesse absolue. Mieux vaut vite se coucher pour oublier ça.

Cette découverte de Isla Mujeres m’a donné un premier aperçu de la beauté des plages Mexicaines, mais j’ai hâte de commencer le road-trip.
Demain, deux merveilles du Yutacan vont dévoiler quelques-uns de leurs mystères…On s’y retrouve ?


Etape 2 : Chichen Itza et découverte du Cénote Oxman

Ex PVTiste à Montréal de retour en France, minimaliste/multipassions : Viveuse de bonnes aventures qui partage ses périples ailleurs et intérieurs. Espère t'intéresser, te faire voyager, échanger avec toi et changer le monde :)

2 Comments

  • Gaelle

    Hooo…deja fini!un article qui fait voyager et deconnecter completement.que des plages magnifiques c’est vraiment un cadre idyllique. Trop mignon le chien haha
    …que j’aime me laisser emporter par ces mots tellements bien choisi…
    Je suis detendue c’est fou l’effet que m’a fait cet article on dirait que je sors d’un massage.. Détente absolue merci!

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *