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Deux jours aux parcs Universal Studios à Orlando

Quand on pense à la Floride, on pense directement à Miami. Situé à 320 km de là, Orlando est pourtant aussi une des étapes de choix dans un road-trip, surtout quand on aime les…parcs d’attraction !
Alors viens, je t’embarque avec moi pour deux jours de sensations fortes. Je t’aide à choisir ton parc à Orlando et t’emmène avec moi aux parcs Universal Studio.


Pour resituer le contexte, je suis moi-même une fan de sensations fortes et de parcs d’attractions. J’aime avant tout la vitesse, les descentes vertigineuses, ces merveilleux moments de doute qui t’assaillent quand on referme sur toi les harnais de sécurité, cette douce envie de mourir quand tu amorces les montées touuuuut doucement, trèèèèèèès haut. Tu vois le genre ?

J’ai derrière moi un palmarès acceptable avec des séjours à Disneyland, au Parc Asterix et au Futuroscope en France, Port Aventura en Espagne, Europa Park en Allemagne et La Ronde au Québec.
En tant que fan de roller coasters, un détour par Orlando paraissait donc un indispensable, après une découverte de Miami et des Everglades.
Ce road-trip s’étant décidé en quelques jours seulement, j’avoue n’avoir pas pris le temps de regarder dans un grand détail le contenu des attractions. Je pensais de façon plutôt logique que je trouverai ici des « manèges » (j’aime bien ce terme un peu désuet) parmi les plus impressionnants.
Restait juste à choisir.

Comment choisir son parc d’attraction à Orlando ?

La ville d’Orlando est une des premières destinations touristiques au monde. D’une petite ville au cœur d’immenses plaines agricoles il y a quelques dizaines d’années, elle s’est transformée en véritable temple du parc à thèmes qui ne cesse de se développer depuis.
À l’origine, c’est évidemment Disney qui s’est implanté en premier et a commencé les travaux en 1967 pour une ouverture de son premier parc le 1er Octobre 1971.
Le nouveau visage de la ville était alors bien ébauché et d’autres géants allaient bien vite s’implanter, se partageant ainsi les millions de visiteurs annuels.

Aujourd’hui, il en existe plus d’une dizaine de parcs, et le choix se fera selon plusieurs critères :

  • As-tu un univers favori ? Une franchise incontournable ? Je pense notamment aux fans d’Harry Potter ou de Disney.
  • Viens-tu en famille, entre amis, avec des enfants ? (à quand un parc d’attraction 100% adulte ? Ok, je m’égare…)
  • Est-ce que tu aimes les attractions dans l’eau ?
  • Souhaites-tu éviter toute exploitation animale ? (OUI)

Les parcs se divisent ici par franchises, et donc également par univers. Mais des tendances se dessinent rapidement pour y voir plus clair.



Bon à savoir pour ne pas être déçus : ce n’est finalement pas à Orlando que l’on trouvera les roller coasters les plus monstrueux. Pour ça, il faut paradoxalement viser plus petit, dans des villes modestes et/ou vers la Californie. Qui n’a jamais rêvé devant le générique de « Notre Belle Famille » et ses montagnes russes vertigineuses en bois ?
Ici certaines attractions pourront de ce fait sembler dépassées par rapport à certaines que j’ai eu le plaisir de rider en Europe.
Une certaine déception que je t’expliquerai en détails.


Parmi les 3 géants des parcs à Orlando :


Les parcs Disney World 

A la base, je ne suis pas forcément fan de l’univers Disney. Je ne faisais donc pas un passage obligé pour les amis de Mickey.
La franchise possède 6 parcs différents :

  • Magic Kingdom Park, le grand classique et le tout premier. Le Disneyland américain
  • Epcot (Experimental Prototype Community Of Tomorrow), basé sur la technologie et l’univers un peu futuriste
  • Disney’s Animal Kingdom Park, un parc zoologique donc NIET
  • Disney’s Hollywood Studios ou MGM Studios

Et les aquatiques :

  • Disney’s Typhoon Lagoon
  • Disney’s Blizzard Beach

Les parcs Sea World : à boycotter

Posons tout de suite le décor. Je ne mentionne Sea World que pour ne pas fermer les yeux sur la réelle offre et surtout demande qui existe encore et toujours concernant les parcs aquatiques mettant en scène des animaux.
Il y en a peut-être parmi vous qui y êtes allés plus jeunes, plus récemment, ou qui envisagerait de le faire aujourd’hui, voire d’y amener des enfants.
Si je peux parvenir à vous en dissuader, cela aura servi à quelque chose.
Non, ce genre de parc n’est pas un espace où observer une magnifique faune jadis sauvage. Non, il ne s’agira en aucun cas de pédagogie, de rêve. Tout au plus d’un sordide spectacle. Uniquement de spectacle, d’entertainment. Mais avant tout d’une réalité qui s’apparente à de la torture.

J’ai moi-même été, enfant, amenée au Marineland d’Antibes. Mes parents étaient pourtant sensibles aux animaux, et j’allais moi-même devenir une véritable passionnée, ultra concernée par leur cause. Je sais donc que tout le monde peut se laisser prendre à un moment de sa vie. Mais en 2019 ?
Je ferai un article plus précisément sur cette question d’éthique, mais en attendant : passez votre chemin, ne donnez pas votre argent dans un monde d’exploitation animale. Amusez-vous sans animaux majestueux, intelligents et sensibles que l’on contraint.
Boycott total et définitif.

Le documentaire Blackfish pour te passer toute envie de Sea World

Les parcs Universal Studios : mon choix

Ils sont trois :
– Universal Studios Orlando
– Universal Island of Adventures
Universal’s Volcano Bay le petit dernier aquatique ouvert en 2017.


C’est vers les deux premiers que mon choix s’est tourné. Ils me semblaient peut-être plus « adultes », variés, avec des licences telles que les super héros Marvel, Harry Potter ou encore Simpsons (pour moi le gros point fort avec un Springfield grandeur nature à visiter !)

La carte de Universal Studio Florida
La carte de Island of Adventure


Evidemment, tout est bien calculé pour que tu aies envie de ne PAS choisir entre l’un ou l’autre. Par exemple, l’univers d’Harry Potter, ultra-populaire, est divisé sur les deux parcs…Avec une petite subtilité qui a son importance (et son prix) : si tu souhaites aller de l’un à l’autre dans la même journée en Poudlard Express s’il vous plait, tu paieras le prix fort avec un supplément. Les fans y verront donc une raison majeure de rajouter quelques dizaines de dollars.

Pour « simplement » profiter des deux parcs sur deux jours (un jour par parc), ça sera un peu moins onéreux, mais reste sincèrement assez exorbitant.

Comme pour Disneyland en France, tu traverseras depuis les parkings un « City Walk » et ses boutiques uniques dont un Hard Rock Café.
Le décor de Charlie et la Chocolaterie m’a quant à lui fait rêver d’une attraction folle qui nous emmènerai dans l’usine de chocolat de ce cher Willy Wonka. Raté.


Le city walk des parcs Universal Studio à Orlando

Quels sont les points forts des parcs Universal Studios à Orlando ?

L’ univers Simpsons
Je suis Fan des Simpsons, depuis ma plus tendre enfance. À tel point que j’esquisse un sourire poli quand on me demande « Hey Marge, tu veux un Donut ? » (Marge étant mon surnom…voilà)
La reproduction d’un Springfield dans la vraie vie est clairement ce que je ne voulais pas manquer. Voir la devanture mythique de chez Moe’s et pouvoir enfin entrer dans son bar a un côté vraiment excitant, décalé et fun. Bon, sur place, c’est bien sûr bondé et tu ne réussiras jamais une bonne photo mais quand même !

L’univers Harry Potter :
Là, les fans vont être plus que servis. Et pour tout le monde, la vision des décors ne pourra pas laisser indifférent. Ils ont clairement mis le paquet, avec un univers particulièrement complet. Un favoritisme plutôt assumé ! Une nouvelle attraction de type roller coaster « Hagrid’s Magical Creatures Motorbike Adventure » ouvrira d’ailleurs le 13 Juin 2019.
C’est beau, magique (sans rire) et féérique. En plus, le soleil qui se cachait quand nous avons découvert le château allait finalement parfaitement avec cette ambiance un peu plus dark.


À ne pas manquer à la nuit tombée : les illuminations qui y sont projetées, dans un vrai spectacle aux couleurs de chaque maison des sorciers. Vraiment magnifique.

Le système de casier/locker :
Pour chaque attraction qui s’y prête, tu peux laisser tes affaires dans un casier fermé avec un code, pendant la durée du ride. C’est gratuit pour une durée raisonnable, payant pour plus long. Ça prend également en compte la longue attente possible. Ce système permet d’attendre en se sentant plus léger, sauf quand tu y laisses ta bouteille d’eau, un de tes nombreux goûters et ton téléphone un peu trop longtemps à ton goût.


Acheter ses tickets pour les parcs Universal

Bon, prends une bonne inspiration avant de te rendre sur le site internet des parcs pour acheter des tickets. Tu entres dans une zone où les promos, offres spéciales, combos, « paye pour 2 jours, obtiens-en 3 gratuits » et compagnie sont partout.
Tu pourras aussi bien entendu rallonger l’addition pour obtenir des accès VIP, des coupes-files et autres petits luxe.
Mais pour résumer :

  • Park to Park : Te permet d’aller et venir d’un parc à l’autre pendant la durée de ton séjour. Super si tu veux utiliser le Poudlard Express et ne pas te limiter.
  • One Park per Day : Facile, un seul parc par jour, sans accès à l’autre. C’est ce que nous avons choisi.

En l’occurence dans notre cas, la différence de prix était quand même de 60 dollars hors taxe. Ton voyage en train magique te coûtera donc un vrai trajet pour un vrai petit voyage. Mon coté économe doublé du fait que j’apprécie les films Harry Potter de façon standard m’a fait renoncer sans regret.
Les prix actuels pour les 2 parcs, en mode 1 parc/jour est à $224.99, hors taxe (avec une offre qui te donne 3 jours de plus si j’ai bien compris)


Les attractions

Place à l’essentiel ! Les ATTRACTIONS !
En témoigne le peu de photos que j’ai prise du site, je suis peu sensible aux décors…Et je n’avais pas encore mon blog ! J’ai tendance à vivre le moment sans dégainer l’appareil.
De plus, quand je vais dans un parc, c’est avant tout pour m’en prendre plein la gu…figure avec des sensations fortes (j’ai déjà dit que j’aime les sensations fortes ?).

Disons-le clairement : de ce côté-là, j’ai été déçue. Voila. Déjà, le site et application annonçaient la couleur. Dans la catégorie « thrills » (frissons), les deux parcs cumulés ne proposent que 11 attractions. Et quand tu vois sur la photo un petit enfant de 5 ans dans un des manèges, tu peux d’office en éliminer.
Pour une estimation plus juste et objective : en comptant uniquement les rollers-coasters et montagnes russes pures, le chiffre tombe à…un misérable 3. Dont seulement 2 fucking attractions en plein air !!

Retour sur l’ensemble des manèges testés, classées par catégorie.


Catégorie THRILL

Ici se retrouvent donc les attractions misant sur les « frissons » et un semblant d’action. Outre les montagnes russes et grands huit en intérieur et extérieur, tu retrouves tout ce qui est supposé envoyer pas mal. Et malheureusement, c’est survendu.

Revenge of the Mummy (Universal Studios Florida)

Pour notre toute première attraction sur place, nous retrouvons une montagne russe en intérieur (il va falloir s’y habituer…) avec diffusion d’images tout au long du ride. Nous embarquons pour une mission Egyptienne express pendant laquelle Imhotep va faire vivre à notre guide un sale moment. La malédiction est lancée, et avec elle nos wagons !
Les sensations restent soft, mais l’ensemble est sympathique et divertissant. L’attraction a déjà 15 ans, et l’on ressort en ayant passé un bon moment, mais on retrouve avec plaisir le beau soleil de Floride en étant prêts pour un peu plus d’action ! Une bonne mise en condition.

Hollywood Rip Ride Rockit (Universal Studios Florida)

En tant que fan de musique, j’ai toujours rêvé d’un manège qui diffuserait mes chansons préférées pendant les descentes. Et non, Jean-Michel Jarre ou les atroces hits actuels diffusés à fond dans les fêtes foraines ne sont pas ce que je veux dire. Rien ne s’accorderait plus aux sensations fortes que du bon Rock et du Metal. Le meilleur des deux mondes.
Et bien j’ai presque été exaucée ici !

Une montagne russe où chaque passager choisis un titre musical parmi une liste qui l’accompagnera tout au long du ride, voilà un concept génial. La musique est diffusée directement dans des hauts parleurs qui entourent chaque siège au niveau de la tête, pour ne pas subir le rap du voisin. Et, bingo, il y a une section Metal ! Bon, rien de trop méchant, j’ai opté pour Rollin’ de Limp Bizkit et ce fut parfait. J’avais déjà testé le Rock n’ Roller avec Aerosmith (enfin, pas EUX quoi…) à Disneyland, mais là on est je vous le rappelle en Floride, à l’extérieur, et tu choisis toi-même ta chanson. Un super moment, fait plusieurs fois. Put your hands up and keep rollin’ rollin’ rollin’ !

Incredible Ulk Coaster (Island of Adventure)

Sans aucun doute l’attraction la plus impressionnante des deux parcs. 7 inversions dont deux loopings mais là encore, rien de trop intense (sauf l’attente…). Le démarrage en accélération puissante pour venir culminer à 34 m avant de chuter fait son petit effet. Un bon souvenir quand même, et surtout, une des deux seules attraction à l’air libre, ce qui la rend d’autant plus appréciable et indispensable.

Harry Potter and the Escape from Gringotts (Universal Studios Florida)

Une des deux attractions principales d’Harry Potter. Vous passerez d’abord par la banque Gringotts plus vraie que nature et ses Gobelins affairés, avant d’embarquer pour une montagne russe sur écran avec lunettes 3D. Le genre de parcours que tu rêverais de vivre en vrai sur des rails. L’imagination comblera ce que les écrans ne font pas ressentir. Le parcours est sympa, quoiqu’à potentiel nauséeux non négligeable.


Skull Island: Reign of Kong (Island of Adventure)

Voici une attraction innovante qui a du sens dans cet univers dédié au cinéma. Tu embarques dans des vraies-fausses jeep façon safari, chacun conduite par un guide virtuel et unique. Et tu t’en doutes, la virée dans le monde de King Kong ne va pas se passer exactement comme prévu…
Ca remue, ça envoie, tout est mis en œuvre pour te donner de véritables impressions de danger et ça marche plutôt bien.

Catégorie 3D/4D

La fameuse catégorie qui regroupe toutes les attractions où l’accent est mis sur les images en 3D que tu apprécieras grâce aux fameuses lunettes. Pour la 4D, on rajoute juste du mouvement en plus ou des sensations physiques genre de l’air, des gouttelettes d’eau, bref, LA FOLIE (non).


Race Through New York Starring Jimmy Fallon (Universal Studios Florida)

Voilà une attraction qui a vraiment été une bonne surprise. Tu es invité à faire partie du public du late-show culte de l’incontournable Jimmy Fallon. Et ça, ça ne se refuse pas ! Tu entres dans un vrai hall où chaque groupe de participants se verra attribuer une couleur et un ticket d’entrée, pour être appelé à prendre place dans le « public ». L’excitation monte et alors que nous prenons place dans la salle, l’impression est vraiment concluante : on y est !

Lunettes 3D sur le nez, l’émission commence, et le facétieux Jimmy Fallon va embarquer toute son audience dans une virée New-Yorkaise totalement folle. Les images et sensations sont au rendez-vous : le rythme est effréné, ça ne s’arrête pas, tu es secoué, tiré dans les rues de la Big Apple et tu vas vivre des aventures dingues dans un décor fabuleux. Un vrai bon moment plein de rires, de folie et de magie.


Shrek 4-D(Universal Studios Florida)

On est ici dans la pure attraction 4D « classique ». L’attraction consiste en un mini film diffusé dans une salle de cinéma, avec lunettes 3D et les fameuses sensations en plus. Une expérience « multisensorielle » mais plutôt fade au final. Le scénario du film se situe entre les deux premiers volets de Shrek. On y retrouve le méchant Prince Farquaad en version fantomatique duquel on va devoir échapper, avec moult péripéties. Sympathique, mais assez convenu. Divertissant, mais sans valeur ajoutée.

The Amazing Adventures of Spider-Man (Island of Adventure)

Place à l’univers Marvel avec ce cher Peter Parker alias Spiderman qui nous entraine dans ses aventures tout en images de synthèse, mais réelles sensations. L’attente avant l’attraction est plutôt agréable. On y traverse les locaux du Daily Bugle, où notre héros travaille en tant que photographe indépendant.

L’atmosphère est fébrile dans les salles de rédaction. Normal, on apprend que le Sinister Syndicate a volé la Statue de la Liberté dans le but de la détruire ! Nous embarquons donc pour couvrir l’évènement à bord du véhicule Scoop. Et l’aventure va être riche en rebondissements. Le Docteur Octopus ne nous épargnera aucune misère, mais la défense sera terrible… Les images sont belles, les sensations intenses, notamment une belle chute de 20 étages assez réaliste pour laisser échapper quelques décibels. Un très bon moment !


Catégorie Motion Stimulation

Cette catégorie concerne les attractions qui misent avant-tout sur le mouvement. Dans les faits, certaines se retrouvent également chez les 3D/4D. Un classement arbitraire, mais c’est plus équilibré comme ça.


Men in Black Alien Attack(Universal Studios Florida)

Cette attraction assez unique va te permettre de vivre un jeu vidéo grandeur nature. L’idée est simple : buter de l’extra-terrestre, et affronter un big boss à la fin, avec une compétition entre groupes de participants. Pour cela, on prend place dans une nacelle de 6 places, un pistolet laser en main, et c’est parti pour éliminer le plus d’aliens possible et sauver l’humanité.

En pratique, tu vas devoir te concentrer un minimum pour bien viser alors que tu es balancé dans tous les sens dans ton vaisseau. J’ai eu beau lire tous les tips en amont pour réussir la partie et cumuler le plus de points possible, j’ai pas vraiment compris si on avait fait un bon score. Mais il faut croire que les pistolets lasers ne sont pas toujours mon truc (j’ai un souvenir douloureux de mon premier score lors d’une partie de laser quest. La version officielle est que j’ai laissé gagner tout le monde)

Harry Potter and the Forbidden Journey (Island of Adventure)

Un de nos coups de cœur, pour l’originalité des mouvements et les décors traversés pendant l’attente ! D’abord en extérieur avec un passage vers les serres botaniques. Puis, on passe notamment par la salle commune de Griffondor, les couloirs et leurs fameux tableaux qui s’animent. À se demander d’ailleurs pourquoi ce n’est pas devenu une mode. Un tableau à la maison qui se met à taper la discute avec toi ou change d’image régulièrement. Bon, brevet déposé.
L’attraction est vraiment complète, et les sensations sont riches. L’immersion sans 3D est sûrement la plus concluante et impressionnante du parc, couplée à la beauté des décors et la richesse de l’univers. Ca remue et l’effet euphorisant est là !

Une petite touche gothique en Floride


The Simpsons Ride (Universal Studios Florida)

Enfin, j’allais tester l’attraction de la bande d’Homer ! Ma découverte de Springfield m’avait déjà fait très plaisir, alors qu’en est-il du clou du spectacle ?
Cette fois-ci, être en intérieur face à des écrans semble plutôt logique. J’aurais bien sûr adoré une véritable montagne russe de fête foraine, mais on est ici dans une attraction type 4D. L’attente est vraiment sympa et met directement dans l’ambiance de la famille déjantée. C’est évidemment en VO que l’on profitera des nombreuses scènes d’introduction.

Dans le scénario, on embarque avec les Simpsons au sein du parc à thème Krustyland pour une montagne russe qui va mal tourner grâce à ce cher Tahiti Bob. Bien sûr, nous sommes juste face à un écran et une nacelle qui bouge, mais l’attraction fait son petit effet, pour la majeure partie grâce au côté déjanté de la série. Un passage obligatoire pour tous les fans !


Des points faibles aux parcs Studio Universal ?

Le tarif : Oui, c’est CHER. Franchement. On l’a vu, comptez au moins 235 dollars américains pour les deux parcs en monde « two days, two parcs ».

La bouffe : bien sûr, on ne vient pas dans un parc pour bien manger. Et on est riches, puisqu’on est là non ? (sic). Pour une option sans viande (mais poisson…) et sans y laisser trop d’argent, je crois que j’ai trouvé le plan le moins pire. Un sandwich au thon et une petite salade de pomme de terre pour un tarif à peu près tolérable d’environ 15 dollars, dans un café typé Français : Beverly Hills Boulangerie.

Le lendemain, on a embarqué nos restes de plats asiatiques achetés la veille. Mais quoi qu’il en soit, tu devras forcément consommer au moins un repas à l’intérieur, donc sois prêt à y mettre le prix pour une qualité et quantité relatives. À ce propos : les soi-disant quantités gargantuesques américaines sont un mythe. Le genre de légende urbaine qu’on aime bien perpétrer, mais dans la vraie vie, je n’ai jamais constaté de réelles différences.

Le nombre d’attractions 3D/en intérieur : et oui, on a la chance d’être dans une ville qui fait rêver, dans le Sunshine State et le parc nous propose une écrasante majorité d’attractions en intérieur et sur écran, avec les fameuses lunettes 3D et images de synthèse. Oui, certaines sortent du lot mais le manque de roller coaster cheveux au vent se fait vraiment ressentir.
Bien sûr, l’univers du cinéma se prête justement à ça, mais certaines franchises vieillissent rapidement et les progrès numériques sont tels qu’aucun parc ne pourra suivre le rythme.
Alors qu’un bon vieux grand huit ultra bien conçu le restera pour des décennies sans flancher.


Si c’était à refaire ?

En résumé : les deux jours sont nécessaires pour véritablement profiter des deux parcs, avec une attente supportable.
Si vous êtes en road-trip et pas un fan absolu des attractions, vous pourrez faire votre choix dans un seul, et profiter malgré tout d’une journée typique, culte et suffisante.

Je resterai malgré tout sur mon choix initial, mais je ne le referai pas une seconde fois, et je ne testerai pas d’autres parcs Studio Universal.

Je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter la ville d’Orlando et n’ai profité que du superbe airbnb en mode Melrose Place et d’un brunch sympa le matin du départ (sous un ciel grisonnant et une pluie fine…pas de regret !)

Orlando m’a donné un concentré de ce pour quoi elle est connue dans le monde entier : un royaume du divertissement sous un soleil magnifique. Un des aspects de la Floride qui peut sembler incontournable mais je reprendrais une triple dose d’Everglades à la place si je devais revenir dans l’état du soleil.
Je suis très heureuse cependant d’avoir vécu pendant ce road-trip un concentré de ses contrastes.

Pour les fans d’attractions, je vous donne rendez-vous au Canada’s Wonderland pour un futur article !

Ex PVTiste à Montréal de retour en France, minimaliste/multipassions : Viveuse de bonnes aventures qui partage ses périples ailleurs et intérieurs. Espère t'intéresser, te faire voyager, échanger avec toi et changer le monde :)

4 Comments

  • Thierry

    Bonjour Marge ?
    Merci pour ce bel article. J’imaginais pas Orlando de cette façon, tout ces parcs d’attraction c’est impressionnant. Vu le prix des parcs je me demande s’ils arrivent tous à survivre, il y avait il du monde ? Mais c’est quand même à voir au moins une fois !
    Je voulais savoir si tu étais végétarienne ou vegane, mais tu y as répondu dans l’article, en prenant un sandwich au thon ! Donc tu es mi végétarienne ! ? Je me demandais quand tu voyages, si tu trouvais facilement des restaurants ou fast-food qui proposent des menus végétariens ?
    Encore merci pour ta générosité ???

    • Marge

      Salut Thierry ! Merci pour ton message, ravie de te faire découvrir Orlando, surtout si tu n’es pas fan des parcs d’attraction 😉
      Oui, il y avait beaucoup de monde, cette ville fonctionne à plein régime toute l’année, c’est une des premières villes touristiques aux USA, et elle brasse des millions de visiteurs. Donc pas de soucis pour la prospérité des parcs.
      Je suis en effet végétarienne et je réduit aussi au maximum les produits laitiers. Je ne suis pas encore parfaite de ce coté-là, et je peux me faire « avoir » si je n’ai pas assez préparé mes déplacements comme ce fut le cas pour ce fameux sandwich au thon !
      Sinon, c’est aujourd’hui très facile d’être végétarien dans n’importe quelle ville. Pour les voyages et déplacements, il faut juste parfois prévoir un peu plus. Je parlerai de tout ça plus en détails, merci beaucoup d’avoir soulevé ce point !

  • Jerry Kan

    Un article vraiment excellent, très intéressant et totalement prenant! De quoi motiver certains et en réconcilier d’autres avec les parcs d’attractions (une petite pensée pour l’ami Mercalm, au passage ?) Merci bcp et bravo pour ce nouveau partage vraiment très dépaysant et ultra motivant. ??

    • Marge

      Merci beaucoup ! Ce n’était pas évident de retranscrire cette expérience un an après ! Je pense qu’Orlando est à double tranchant pour apprendre ou reapprendre à aimer les parcs. La variété fait que tu trouveras forcément des univers et attractions pour tous, mais ce n’est pas forcément non plus l’accès le plus simple. Un peu comme découvrir les casinos direct à Vegas, je pense que ça passe ou ça casse ! Tant mieux si je t’ai motivé en tout cas 🙂

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